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A PROPOS

Suite à la mort de l'égyptologue Camille Chanderne, le  médium et chasseur de fantômes, Léonard Pike, arrive en février 1892 à Redon. Ami intime de Chanderne, Pike ne croit pas à la thèse de la crise cardiaque, cause du décès selon la police. Il reprend l’affaire, classée depuis des mois, et découvre que l’esprit de Belphégor est responsable de ce crime, plus précisément celui de la momie contenue dans le sarcophage que le professeur a ramené de ses fouilles en Egypte...

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Connaissant les souterrains secrets construits sous le centre-ville par les moines de l’abbaye de Redon, Pike y installe un appareillage de capture psychique. Il parvient ainsi à isoler l’esprit de la momie, Dheva, dans un des trois greniers à sel du port. Le 16 juin 1892 au soir, après avoir contacté son cercle spirite de l’île de Wight où il réside, il tente dans un dernier effort de détruire l’esprit maléfique. Des témoins rapportent l’avoir vu s’enfermer dans le grenier à sel qu’il louait pour l’occasion et ne pas en ressortir. Que s’est-il passé cette fameuse nuit ? Qu’est devenu Léonard Pike ? 

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Vous incarnez un des membres du cercle spirite de l’île de Wight, bien décidés à apprendre la vérité et à vaincre le démon qui sommeille en ces lieux. Vous êtes attendus pour la remise des clés par Théodule Marpeau, un des clercs de Maître Duvivier, notaire à Redon, qui, en l’absence de Pike, gère les lieux. Attention, vous n’avez qu’une heure pour résoudre l’énigme ! Et surtout pour sortir vivant  !!!

RESERVER

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Infos pratiques

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Durée du parcours : 60 mn

Nombre de joueurs : 3 à 6

Age des participants : minimum 10 ans accompagné et à partir de 16 ans

Plein tarif : 20 euros
Tarif réduit : 15 euros (moinsde 18 ans, demandeur d’emploi,
étudiant, CE, groupe complet

Ouverture :
mercredi et jeudi : 14h 16h 18h
vendredi, samedi et dimanche : 15h 17h 19h 21h

Renseignements et réservations :

Office de tourisme - 02 99 71 06 04

PROJETS
HISTOIRE
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1890

La vie semble sourire au jeune Arthur qui apprend l’art lyrique. Hélas un soir, après avoir chanté dans un cabaret, il est victime d’une agression dans une ruelle obscure : on tente à son tour de l’étrangler. Il parvient, de justesse, à se débarrasser de son adversaire, mais le mal est fait, ses cordes vocales sont fragilisées, il a perdu sa voix. Bernède comprend vite que Belphégor, ou celui qui se cache sous ce nom, est à l’origine de cette agression…

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1927

Ayant vaincu sa peur et ses hésitations, il écrit un roman, message crypté à l’attention de celui ou celle qui l’a persécuté, pour lui montrer qu’il a percé à jour sa machination.

BELPHEGOR ET REDON

1867

Par une nuit brumeuse, une goélette accoste au port de Redon et débarque un sarcophage que réceptionne le professeur Camille Chanderne, enseignant et égyptologue amateur... Dans la région de la Mer Morte, Chanderne a découvert la momie d’une prêtresse, censée incarner le dieu barbare Belphégor. Revenu à Redon, il compte bien étudier ce culte disparu. Quelques semaines plus tard, Chanderne est retrouvé mort dans son lit : quelqu’un l’a étranglé dans son sommeil. L’affaire fait grand bruit à l’époque, sans pouvoir être résolue…

 

1887

Arthur Bernède, un jeune lycéen, tombe par hasard sur le sarcophage en fouinant dans un souterrain en partie comblé et s’intéresse à l’affaire. Ce qu’il découvre en relisant les papiers conservés de Chanderne, le plonge dans une terreur sans nom : Belphégor est vivant. La momie a disparu ne laissant que quelques bandelettes moisies. Le dieu barbare erre dans les rues de la ville sous la forme d’un spectre habillé de noir et revêtu d’un masque funéraire. Epouvanté, traqué par l’apparition qu’il a débusquée, Arthur Bernède s’enfuit alors vers Paris, sans savoir que Belphégor est sur ses traces…

1937

Le 20 mars, alors qu’il prononce un discours devant la Société des Gens de Lettres, il s’écroule, terrassé par une crise cardiaque. Dans la poche de sa veste, on retrouve une menace de mort signée de ce troublant : « Belphégor » !

Entretemps, suite à des rénovations au sein du lycée Saint-Sauveur, le sarcophage vide, accompagné des papiers du professeur Chanderne, est expédié à la section égyptologique du Louvre. Présenté, dans le pavillon égyptien de l’Exposition Universelle de Paris en 1937, il est ensuite entreposé, sous une fausse étiquette, dans les réserves du musée…

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De nos jours

Un conservateur curieux le redécouvre. Désireux d’épurer ses collections, le Louvre contacte alors la Mairie de Redon pour lui proposer de lui restituer ce pan du patrimoine local. Seulement, avec le retour de ce trésor, resurgit le spectre maléfique de Belphégor dans les rues de la cité…

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